Sunday, April 29, 2012

Introduction


C’est quoi, cette page ?
            Une exploration basée sur l’évolution de la mode exclusivement réduite à la femme bourgeoise et à Paris. Ce survol couvre une période de 1790, une décennie avant la Révolution française, à 1940, jusqu’avant la deuxième guerre mondiale.
            Mais on ne décrit pas seulement la mode en ce qui concerne le style des costumes, on analyse aussi comment les changements du style bourgeois parisien ont étés influencés par l’atmosphère socio-politique dans chaque époque.
L’objectif…
            Explorer le rapport qu’existe entre la mode et la société. La mode ne change pas par hasard, et la plus part du temps les changements ne sont pas toujours pour des raisons pratiques ; la mode change parce que certains éléments dans la société inspirent les couturiers ou influencent la mentalité des gens et cela se voit réfléchi dans les vêtements. Ce blog a isolé certains faits clés de chaque décennie pour créer une hypothèse sur ce qui a pu potentiellement changer la mode.

Qu’est-ce que je trouverai dans chaque note ?
            Les notes sont divisées en décennies (i. e., 1810-1819) car généralement on parle de la mode pendant une période de 10 ans. En cliquant sur le lien d’une époque qui vous intéresse vous trouverez:
- Des images pour illustrer la description au-dessous.
- Description des éléments du style bourgeois en ce moment-ci.
- Influences historiques, sociales, ou un mouvement fondamental qui marque cette décennie.
- Une hypothèse qui vous présent un mélange de ces éléments pour expliquer le progrès de la mode.

En fin de compte…
L’idée est de vous faire penser au climat de la mode de votre temps. Ce blog sert pour vous ouvrir la tête aux considérations sur la mentalité collective.
Pour vous aider à réfléchir sur le monde de la mode dans lequel vous vivez.
Pour vous pousser à analyser au-delà des pages de journaux et prendre vos propres conclusions en prenant les éléments que vous croyez ont changé la mode.
Pour vous donner une nouvelle perspective pour étudier votre société.
Pour créer en vous un consommateur conscient de la mode. C’est-à-dire, pour que vous sachiez pourquoi vous achetez certains vêtements.
Pour vous donner quelque chose de quoi parler.
Parce que… franchement, qui ne s’intéresse pas au passé ? Les vêtements font toujours la moitié du charme dans un film historique.  

(1930-1939)

Chic entre deux guerres
Après d’une décennie de « folie » la France et le reste des pays industrialisés à l’Ouest tombent dans une dépression économique qui résulte en une sobriété d’esprit. La mode bourgeoise est à chaque instance moins exclusive, avec une quantité des couturiers qui essaient de rendre les styles en vogue accessibles à ceux en-dehors de lignes bourgeoises. 
Caractéristiques :

            Jupes et chemises longues et simples, boutonnées en devant. La figure longue et maigre est populaire. On voit le retour de la silhouette féminine accentuée par la longueur des jupes.
            Il existe un côté pratique aux vêtements maintenant, même pour la femme bourgeoise. Les robes luxurieuses sont réservées pour les événements de la nuit, et ne sont plus usés pendant le jour car la société française est en train de changer et il faut se mobiliser au pas de la nouvelle technologie.
            Le dos nu et le col boule se popularisent grâce à Vionnet. Les cheveux commencent à se porter longues encore une fois. Les ponchos en poile sont utilisés aussi par la femme bourgeoise à Paris ; en contraste avec la figure longue, ils créent une silhouette typiquement classique de cette décennie.
            Le crêpe, la soie et le chiffon restent populaires pour des robes de balle et pour les jupes de ce moment. La laine s’utilise beaucoup. Parmi les inventions les plus populaires et révolutionnaires de cette période est le Nylon et le Zip.
            Christian Dior, une figure clé vers la fin des années 30, désigne de la haute couture pour la bourgeoisie parisienne. Son style restera haute société jusqu’au présent. 
Influences :
            Jean Patou et Christian Dior comme couturiers. Avancements technologiques, climat de paix sociale jusqu’avant la deuxième guerre mais dépression économique. Disparation peu à peu des distinctions sociales en base des vêtements.

Hypothèse :
            La société est en mouvement, et la monté de chic arrive avec un côté pratique auparavant inaccessible (en pas nécessaire) pour la femme bourgeoise à Paris.
            On supère l’époque des années folles mais on ne reprend plus la silhouette détaillée de la femme. La longueur et le style chic et calme de cette décennie connotent une tranquillité, et une allure stylisée sans être extravagant.
            En même temps on commence a ressentir l’avènement d’une deuxième guerre à l’horizon, donc il faut pouvoir se mobiliser. Les luxes sont mis en côté, et le progrès de la mode à Paris va s’arrêter un peu pendant les 5 à 10 ans qui suivent. 


(1920-1929)

Les Années folles
C’est la fin de la première guerre mondiale et la génération des jeunes en France chasse le divertissement avec l’excès de drogues et d’alcool. Paris accueilli vagues d'écrivains, peintres et artistes d’autres pays qui y arrivent pour se libérer artistiquement. Simultanément, la liberté s'exprime à travers changements révolutionnaires à la mode féminine. Les bourgeois commencent à se perdre dans les nuages de la nouvelle « classe BoBo. »
Caractéristiques :

            Idée de complètement effacer la silhouette féminine et créer un style unisexe qui masculinise la femme. La coupure des cheveux au style « bob » est choquante pour les vieilles générations mais elle représente une libération et une folie d’esprit qui domine les années 20.
            La fourrure d’animaux est très populaire pour les manteaux des femmes bourgeoises à Paris. C’est aussi très cher. Les colliers longs de perles sont popularisés par la maison Chanel.
            L’un des changements les plus radicaux est la libération "visuelle" de la femme qui maintenant peut montrer son cou, ses mollets et ses bras. Il n’y a rien couvert en comparaison à deux décennies d’avant. 
Influences :
            Le monde de Marcel Proust. Drogues. Artistes de tout le monde à Paris, Joséphine Baker, un Paris du jazz et surréalisme, la nouvelle technologie et le transport de la musique partout. Le désir d’oublier le trauma de la Première guerre mondiale.

Hypothèse :
            La nouvelle génération des bourgeois se mélange avec les BoBos, ils sont tous touchés par la destruction de la Première guerre mondiale. Ils se submergent dans un monde de folie où le genre n’est plus important, ou la longueur et le poids des vêtements féminins n’a plus lieu, et où tout ce qu’importe est la consommation des drogues et l’expérience artistique. La bourgeoisie se mélange avec ce nouveau milieu des bohémiens internationaux, inhibés à une structure sociale qui opprime les sexes. La mode se voit simplifiée pour accueillir aux besoins d’une liberté d’esprit, de mouvement, et des règles sociales strictes, car après la guerre les gens ne veulent pas écouter ce qu’ils peuvent ou ne peuvent pas faire.
            Paris devient une capitale de la mode, et aussi une capitale artistique où tout les artistes et écrivains du monde se réunissent pour trouver un sens à leur existence. Cette période de recherche du plaisir en même temps ouvre la porte à une libération féminine. 

(1910-1919)

Première guerre mondiale
En 1914 avec l’avènement de la guerre, c’est la fin de la Belle époque. La mode ne prend plus premier plan d’intérêt et les femmes vont user cette période pour se libérer encore plus au niveau de restreinte des vêtements. Une époque de détresse politique et morale. 
Caractéristiques :

            L’influence de Coco Chanel continue à monter, mais principalement les styles de la dernière décennie se maintiennent. Le style est toujours simple au niveau de volume, avec les bijoux et les accessoires qui continuent à être prédominants.
            Cette décennie marque la fin du corsage. Poiret et Vionnet travaillent pour se débarrasser de cette équipe fondamentale de la vieille mode. Les résultats vont s’observer pendant les Années folles. La femme ne reviendra jamais à user un corsage.
            Mais après 1914 il commence à y avoir une austérité encore une fois, comme d'habitude aux périodes de conflit politique et militaire.  

Influences :
            La première guerre mondiale et la destruction pour le peuple français. Une période de désespoir. Galléries Lafayette inaugurées au 9ème arrondissement. Les figures plus importantes pour la mode sont Paul Poiret et Madeleine Vionnet. 
(« La mode de la première guerre mondiale. »)

 Source

Hypothèse :
            Les couturiers trouvent en ce moment historique un espace pour changer radicalement la façon de voir le corps de la femme. Ils laissent le corsage à côté pour se focaliser sur la silhouette fluide et relaxée. Les événements politiques et militaires de cette époque créent possiblement une opportunité pour abandonner le style du corsage ; c’est-à-dire, en mettant la mode au côté, on donne une liberté créative qui permet qu’on change ces règles.
            L’inauguration moderne des Galléries Lafayette, par exemple, crée l’opportunité pour un mélange des classes sociales. La femme bourgeoise n’est plus seule et le shopping devient une expérience commercialisée.

(1900-1909)

Les Maisons de couture et la vie mondaine
Le 20ème siècle commence avec une commercialisation de la mode. Paris est déjà le centre de la mode au monde, et les femmes derrière ces maisons du style sont en train d’établir, d'évoluer, et de changer la mode. Le nouveau siècle ne verra plus la femme toute couverte du 19ème  siècle, et le mouvement d’indépendance et de féminisation continuera à agrandir à travers le siècle. L’influence des mouvements artistiques aussi jouera un rôle important dans l’évolution de la mode. 
Caractéristiques :

            Un accessoire très commun de l’époque est la plume dans le chignon ou dans les chapeaux. Les autres choses communes que la femme bourgeoise porte sont les gants et les parasols.
            La soie des vêtements est ornée en des très petites pierreries et rubans. On commence à utiliser beaucoup plus des bijoux comme accessoires, chose qui n’était pas trop commun avant. Le style est vraiment délicat, et Paris est le centre du monde pour les bijoux, les rubans et les textiles.          
            Une autre grande pièce caractéristique de cette époque est le développement de la silhouette Edwardienne, nommée après le roi d'Angleterre. Composée de deux pièces faites sur mesure parfaite, un peu géométrique mais féminine et simple en même temps. En jouant avec l'idée d'une femme d'affaires, ce style de silhouette donne à la femme une faculté d’individu du monde moderne. Chanel développera cette figure, qui deviendra la veste en tweed des années 50.
Influences :
            Madame Paquin et les Sœurs Callot établissent la mode dans les grandes maisons de couture à Paris. Gabrielle « Coco » Chanel commence à révolutionner la mode, en développant le style Edwardien de costume. L’expressionisme et le fauvisme dans le Salon d’automne, année 1905, Henri Matisse et une nouvelle façon d'utiliser les couleurs vives.

Hypothèse :
            La femme bourgeoise de Paris a idéalement accès aux meilleurs bijoux de cette époque. Les maisons de couture dirigées à ces femmes attirent les consommatrices les plus élégantes de toute l’Occident.
            Au-delà de l’intérêt en bijouterie, le mouvement coloriste du fauvisme et expressionisme remplacent l’impressionnisme dominant de la dernière moitié du 19ème, en donnant à la mode des nouvelles façons d’utiliser les couleurs vibrantes. L’influence de Matisse à certainement changé le style de voir la silhouette féminine, en permettant qu'elle soit plus libérée esthétiquement. 

(1890-1899)

La Fin du siècle
Vers la fin du 19ème siècle, la femme bourgeoise à Paris modèle un style plus relaxé des vêtements Victoriens. La mode dans cette époque, influencé par l’esprit des bohémiens qui arrivent en vagues à Paris, illustre une femme avec une silhouette plus relaxée, moins masculine. Cette nouvelle mode évoluera à travers le 20ème siècle et vers la postmodernité. 
Caractéristiques :

            Le corsage voie le commencement de ses derniers jours.
            L’angularité des vestes qui donnait à la femme un aspect sombre et masculin commence à disparaître. La jupe s’allège. Le volume dans celle-ci est minimisé et on gravite beaucoup plus vers la silhouette naturelle de la taille de la femme.
            La bouffe dans les manches devient minimale, et tout ce qui reste de l’époque Victorienne est une petite bouffe aux épaules.
            Même les cheveux changent du style. Après presque 40 ans du nœud Apollo, les femmes optent pour un chignon beaucoup plus simple.           
            Les matériels en vogue sont le chiffon, la soie, et le crêpe en pastels. 
(Ashelford)

Influences :
            Toulouse « Le Nain » Letrec, un Paris d'artistes et de marginaux, un peuple qui augmentera pendant les décennies suivantes. 

Hypothèse :  
            La période en paix de la Belle époque apporte un désir de mouvement social qui pour la première fois n'est pas lié aux buts politiques. La femme bourgeoise, qui a jusqu’à ce moment-ci restée bien située dans la société, commence à avoir un désir de libération. Les essais de démasculiniser la femme sont les premiers efforts de ce mouvement.
            L’esprit bohémien à Paris, les idéaux apportés d’autres pays européens et même de l’Amérique commencent à insister pour une libération féminine. L’allégement du costume, par exemple, illustre les premiers jours de ce désir pour une indépendance, en symbolisant une aspiration pour le mouvement et l’individualité. Les décennies à suivre vont élaborer ce désir même dans la femme de la haute bourgeoisie, quand elle commence à se mélanger de plus en plus avec les idées bohémiennes et progressives qui dominent le 20ème siècle. 


(1880-1889)

La Belle époque
Une période plus modeste au niveau économique qui se voit réfléchi dans les vêtements. Similaire à la fin du 18ème siècle, on voit une attitude moins ostentatoire de partie de la bourgeoisie parisienne. Malgré l'attitude moins aisée, c'est une décennie d'enrichissement culturel à Paris. 

Caractéristiques:
            On établit une paradoxe à propos de l’image de la femme. La figure étroite, avec le traîne et la poitrine projetés, suggère une sexualité séduisante unique de la femme. Mais l’accentuation de ses facultés féminines est limitée par le fait que presque tout coin du corps est couvert. Les costumes de ce moment projettent une femme sexuelle mais en même temps conservatrice.
            Les robes sont en deux pièces, concept qui introduira le style chic prêt-à-porter de Coco Chanel au début du 20ème siècle.

Influences :

            Exposition universelle de 1889 pour célébrer le centenaire de la Révolution et pour introduire la Tour Eiffel à Paris. Mouvements littéraires et artistiques du réalisme et du symbolisme. Epoque de tranquillité économique et politique.

Hypothèse :
            On approche la fin du siècle et entrant à la Belle époque comme un moment de paix. La Troisième république apporte une stabilisation gouvernementale mais la femme bourgeoise n’a plus les moyens qu’elle avait il y a 20 ans. Ensuite, la mode se maintient « haute » en style, mais elle est aussi plus réservée et moins extravagante. Le fait qu’il n’y ait un désarroi politique en ville ajoute à l’idée que la mode n’a trop changée dans cette période de transition. Une stabilisation modeste économique n’incite pas forcement le changement.

(1870-1879)

La Troisième république
La Troisième république est installée pour y rester jusqu’à moitié du 20ème siècle. L’urbanisation et les avancements technologiques à Paris poussent la femme bourgeoise à trouver une façon plus pratique de s’habiller, donc au début de la Belle Epoque, on observe la fin des jupons et le début du "faux cul". 
Caractéristiques :

            La robe évolue beaucoup d’où elle était la dernière époque. On n’utilise plus la crinoline en forme de cloche, et maintenant on adopte la tournure, autrement appelé le « faux cul. »
Ces robes sont longues et relativement simples, mais en derrière elles portent cette structure de tissu élaboré qu’ajoute volume à la robe.
            Un élément très important pour la femme bourgeoise est aussi le parasol. Quelques parmi les robes en soie décorées ont des poches spéciales pour garder le parasol en cette époque-ci. Un autre accessoire est le châle, popularisé environ 1830 mais toujours en style. Les matériaux prédominants pour ceux-ci sont la laine et le style en dentelle.
            Les couleurs sont un peu plus sombres et foncées. Les dentelles se voient dans les coiffures et les coiffes. 
(Bufford)(Thomas)
Influences :
            Napoléon III exilé. Commencement de la Belle époque. La Commune de Paris, la deuxième exposition universelle en 1878. Guerre Franco-Prussienne. Mouvement impressionniste en peinture (Degas, Monet, Nadar) expose une vulgarité auparavant inaperçue.  


Hypothèse :
            Le mélange des événements avec les mouvements qui cherchent à exposer la vulgarité de la vie en ville pousse la bourgeoise à se montrer encore plus conservatrice. Les vêtements sont plus simples en ce qui concerne le volume, mais la couverture très Victorienne et extrêmement coincée est une réaction aux « dangers » à leur statut sociale. 
           On commence à voir comme l’industrie et l’exposition urbaine essaient d’effacer ou bien rendre moins important la haute société. D’une façon, le mouvement de la décadence fait que les marginaux soient moins marginaux et la bourgeoisie reconnaître le danger dans ce scénario, ainsi ils essaient de se maintenir en prestige à travers leur style. 

(1860-1869)

Urbanisation et modernité
Les années 60 marquent la moitié d’une étape de restructuration à Paris. Haussmann cherche à moderniser la ville. Les faubourgs sont inclus dans le système d'arrondissements à Paris et tout de suite la population de la ville augmente. En face avec les idéaux de libéralité économique, la femme bourgeoise cherche à maintenir son statut dans la haute société. 
Caractéristiques :
            La femme bourgeoise est l’exemple parfait de richesse. Grâce aux industries textiles et à l’enrichissement des matériels qui permettent un reproduction rapide, la femme bourgeoise commence à avoir plus d’accès à plusieurs robes.
            Les étoffes dans toutes ces robes sont riches, colorées, recouvertes de galons, de tresses, et des franges. Il y reste une influence de la Renaissance mise en modernité par Haussmann et ses développements architecturels.
            On commence à noter l’évolution vers la silhouette plus fermée qui va à prédominer pendant les derniers 30 ans du 
19ème siècle. 
 Source
Influences :

            La réforme urbaine, les idées communistes, la création des passages, et une ville (boulevard Haussmann) pensée pour la bourgeoisie, la montée du capitalisme, un mélange des classes sociales en ville, le transport en commun qui assiste au déplacement du peuple.
Hypothèse :
            Confrontée par les idées communistes et un danger à son statut social, la bourgeoisie essaie de maintenir son prestige. Le mélange en ville des classes, grâce au transport commun fait des bourgeois une exposition pour le reste du peuple. Alors, les vêtements continuent à augmenter en volume, en couleur et en matériel, pour éclairer de façon esthétique les divisions de statut. 

(1850-1859)

Seconde empire et l'exposition universelle
Cette décennie est marquée par les influences internationales à Paris. Après la « stabilisation » du gouvernement sous Napoléon III, l’exposition universelle de 1855 ouvre les portes de Paris au monde entier. Ecrivains comme Charles Baudelaire, Emile Zola, et peintres comme Degas et Monet sont fondamentales de cette époque.   

Caractéristiques :
            La mode continue son pas constant depuis les années 30 et 40.  Le corsage et le volume des jupes en forme de cloche reste le même.
            On observe une évolution dans l’emploi des couleurs vives vers la fin de cette décennie.
            La structure de ces robes et jupons ne pourrait pas avoir lieu sans la crinoline, décrite comme «un jupon d'abord rigidifié par du crin de cheval (d'où crinoline) puis par des cerceaux d'osier ou de métal. » (
« Le costume entre 1850 et 1870 : la crinoline. ») 



Influences :
            Une période de succès financière, d’influences internationales, mais aussi une période d’introspection aux yeux des Français mêmes, représentés par Zola et Baudelaire et leurs livres sur la ‘vraie vie’ à Paris. Naissance du capitalisme et des idéaux socialistes comme le communisme. Le commencement de la modernisation urbaine à Paris. Les premiers jours de la photographie.

Hypothèse :

            Sous ce niveau modèle de gouvernement, la femme bourgeoise peut s’amuser avec les styles excentriques. Aux yeux du monde dans l’exposition en 1855, la bourgeoise parisienne sait qu’elle vive dans le centre de la mode, et donc elle doit avoir les meilleurs textiles et les meilleures idées. L’exposition pousse la femme à continuer à améliorer le style Victorienne qu’elle avait adopté avant. L’extravagance du style bourgeois est aussi inspirée par les petits détails de l’ancien régime. En ce moment de changement du système politique et économique, on observe que les milieux les plus aisées comme la bourgeoisie adoptent une nostalgie vers les temps perdus. 

(1840-1849)

Deuxième république et les révolutions impériales
Les années 40 du 19ème siècle sont marquées par une quantité énorme de révolutions partout en Europe et en Asie. Il y a des mouvements vers l’indépendance et des établissements impériaux dans l’Empire Ottoman parmi autres. Cet influx de culture non-française influence un peu les détails dans les robes de la femme bourgeoise. On note un retour encore une fois aux vêtements chaque fois plus lourdes et conservatrices. 
 Caractéristiques :
            Le style des robes ne change pas beaucoup dans cette décennie. La jupe lourde et évase est toujours populaire. Les manches ne sont plus assez énormes en volume.
            Maintenant on a un mélange dans le décolletage, il est soit ouvert et triangulaire ou soit fermé et conservatrice. Il varie pendant l’époque.
            Une silhouette affalée est clé de cette époque, spécialement dans la région des épaules.
            On note aussi l’usage du corsage pointu en bas, qu’en même temps marque le volume de la jupe encore plus.

(Ashelford) (Steele)

Influences :
            Le règne de Victoria en Angleterre importe un style de mode qui va dominer l’Europe, même les bourgeoises à Paris. La fin du règne de Louis-Philippe. Le Seconde empire en 1848. L’élection de Louis-Napoléon en 1848 par la bourgeoisie, mouvement dangereux. Le commencement de circulation des journaux de mode facilite la transmission des styles entre pays.
Hypothèse :
            La bourgeoisie perdre un peu son calme par rapport à leur statut social, spécialement dans un moment de révolutions partout au continent. Ce n’est pas un moment d’innover la mode à Paris donc les femmes suivent le style Victorienne qui va terminer par dominer le 19ème siècle en mode. Les vêtements sont toujours très conservatrices, la femme veut rester dans sa poste sans beaucoup altérer pour les décennies qui suivent.

(1830-1839)

La Monarchie de juillet et Louis-Philippe
Désarroi politique à Paris encore une fois. Luttes entre les classes moyennes et le mouvement contre Charles X. Le duc d’Orléans prend la place du roi sur une monarchie constitutionnelle. Le style romantique de la femme commence à s’inspirer un peu plus de l’époque de la Renaissance. 
Caractéristiques :

            Les jupes sont plus courtes mais toujours amples. L’aspect le plus marquant de cette décennie est la manche gigot. La structure des vêtements féminins en ce moment-ci est très géométrique. Les manches sont arrondis et énormes. Haut du corps les vêtements sont triangulaires. Le volume et le poids de ces manches limite beaucoup le mouvement.
            Les plumes aux cheveux, les manches, et la taille dégagée dans les vêtements montre une inspiration du style Rococo.
            Les femmes continuent à user bonnet dans leurs cheveux et le style dominant est toujours le nœud Apollo.
(Deljéhier)(Chase)(Bramlett)(Thomas)
Influences :
            Première révolution industrielle, profit économique, une monarchie constitutionnelle apporte relativement de la paix, la classe bourgeoise continue à agrandir. Les idées du romanticisme enlèvent des origines de la Renaissance.
Hypothèse :
            Dans une époque de stabilité financière, la femme bourgeoise a accès à beaucoup plus des textiles, donc elle embrasse ce nouveau style lourd. Le statut de la bourgeoisie dans la hiérarchie garantisse une tranquillité en ville. L’aspect restreint des vêtements de la femme bourgeoise suggère qu’elle a le loisir de ne pas beaucoup faire. Le romanticisme continue à pousser les idéaux de la beauté pure et très féminine. 

(1820-1829)

Période de Restauration
Pendant cette époque on continue à attester à la monte du romanticisme comme mouvement littéraire, artistique et, évidemment, dans la musique. La complexité des vêtements évolue avec les messages de ces livres qui illustrent une femme idéale comme parfaite.
Caractéristiques :

            Pour la première fois d’après la Révolution, la jupe s’évase. Ceci continuera à passer pendant le reste du 19ème siècle. Il commence à y aller une complexité de détails dans les robes, comme des fleurs de soie et mousseline, les dentelles et beaucoup des rubans.
            Le style de l’échancrure n’est plus moderne, et maintenant on observe un progrès vers une discrétion d’avoir la poitrine complètement couverte jusqu’au cou. Ce style deviendra plus moderne pendant l’époque victorienne quelques décennies plus tard.
            Un détail très caractéristique des vêtements bourgeois de ce moment est les ruches et les manchettes très élaborées.  
(Deljéhier) (Ashelford)

Influences :

            Le romanticisme, l’enrichissement de la nouvelle classe bourgeoise à Paris, le Paris de Victor Hugo et Prosper Mérimée. Le régime de cette monarchie constitutionnelle garantie aux bourgeois une liberté d’utiliser leur richesse. Un déjà-vu des rapports sociaux pareil à ce de l’ancien régime.
Hypothèse :
            Le romanticisme et la focalisation sur la beauté de la nature et de l’amour influence la complexité des vêtements pour la femme. L’indépendance financière des bourgeois et leur accès à la richesse sur un roi vraiment encourage une excentricité esthétique.
            La bourgeoise à Paris s’inspire pour représenter la femme calme et romantique idéalisée par ces poètes, donc elle s’exprime à travers des couleurs, des jupes aux rayons, et les détails comme petites fleurs de soie, etc. dans ses vêtements. Aussi une atmosphère plus conservatrice en ville pousse aux couturiers à couvrir l’échancrure.  

(1810-1819)

La Fin du Premier empire
La femme bourgeoise de ce moment modèle son style d’après l’impératrice. On continue à voir l’évolution du style simple. Dix ans après le premier empire de Napoléon le climat politique se complique. 
Caractéristiques :
            La distinction de ces robes avec celles de la dernière décennie est une augmentation de la broderie dans les robes de mousseline, de soie et de satin. La broderie se trouve dans les manches qui ont aussi augmenté en proportion. La broderie s’applique même dans les boutons. Ces petits détails marquent une différence entre les classes, c’est-à-dire que le style bourgeois devient complexe et la différence entre les milieux sociaux à Paris commence à augmenter encore une fois.
             Aussi, on commence à détailler dans la poitrine des robes qui ont conservé leur style ouvert de l’âge classique. Les bulles dans les manches font partie du style. Ce modèle en particulièrement continuera à évoluer pour les décennies subséquentes.
            La femme bourgeoise laisse le noir un peu au côté et le remplace par la soie en couleurs claires. L’ornement des cheveux aussi devient plus complexe, la femme commence à porter des bonnets stylisés après une mode sportive des hommes, modernisés  « au féminin » avec des rubans excessifs. Les cheveux de portent au style « Apollo nœud » partout en Europe.
            Le volume de la jupe n’a pas encore augmenté, et l’arrondi de la jupe continue à être relativement simple.  

(Deljéhier) (Ashelford)
Influence :

            Le bannissement de Napoléon, le retour d’une monarchie constitutionnelle sur Louis XVIII. Désarroi en Europe. Les premiers jours du romanticisme en peinture et en littérature.
 ("France 1800-1900").
Hypothèse :
            L’esprit d’un nouveau système est abandonné, mais la gloire de Napoléon donne aux bourgeois l’idée de reprendre le luxe. Certainement, le retour d’une monarchie permet à la femme bourgeoise de se distinguer des autres classes, et alors les vêtements deviennent plus et plus complexes pour marquer cette différence.
            Les robes détaillées connotent de la richesse et les bourgeois se croient permis à l’étaler parce que maintenant l’institution monarchique permet qu’il y ait une grosse distinction entre les classes. La simplicité et le légèrement disparaître, les robes deviennent plus lourdes… symbolisant le poids de leur statut dedans le système politique ?

(1800-1809)

Nouveau régime 
La mode au début du 19ème siècle est marquée par un mouvement singulièrement inspiré de l’antiquité. La simplicité de l’époque révolutionnaire devienne relativement plus détaillée, en ouvrant la porte au style léger et frais des années 1800.
Caractéristiques :
           
Les robes à la grecque et à la romaine offrent une liberté et une légèreté auparavant inimaginable. Même leur structure simple donne l’idée d’austérité et de simplicité. Le matériel essentiel pour cette époque est la mousseline.
            Grâce à la durée de la mousseline, la mode de cette première décennie sera modifiée en utilisant presque les mêmes robes comme base pour le style plus compliqué des décennies qui suivent.
            Le décolletage est très bas (chose qui ne va pas durer) et en reflétant une liberté de mouvement. La longueur des jupes reste relativement simple, sans beaucoup des détails. 
            L’apparition de la couleur noire en des vêtements. Réflexion d’une discrétion bourgeoise par rapport aux affaires ?
(Deljéhier) (Ashelford)
Influence : 
            La construction d’un nouveau modèle de gouvernement basé en partie dans les idéaux de Platon, le Premier empire de Napoléon en 1804, l’idéal d’une démocratie, la monté de la classe bourgeoise incite une égalité parmi les classes hautes. Paris commence à se récupérer de la révolution. 
Hypothèse :
            L’inspiration collective au niveau politique vient des idéaux gréco-romains. Les femmes s’inspirent de la mode de l’antiquité pour s’habiller. L’aspect léger des robes illustre une idéalisation et une positivité collective vers les changements au gouvernement. C’est une époque d’espoir et d’inspiration dont les vêtements reflètent une tranquillité mentale et une paix collective après une décennie de violence et désarroi.